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LES DÉFINITIONS

La justice
Pour servir la justice, le droit de reprise et le droit d’appel sont reconnus aux élèves. Cependant, il appartient aux milieux scolaires de décider des modalités d’application de ces droits en tenant compte de leurs contraintes organisationnelles. En plus de respecter les droits, une évaluation juste fait appel à deux valeurs qui sont, en quelque sorte, des conditions de son application, soit l’égalité et l’équité. (Politique d’évaluation des apprentissages, MELS, 2003, page 9)

L’égalité
L’égalité implique d’abord que tous les élèves ont des chances égales de démontrer les apprentissages qu’ils ont réalisés. Pour respecter cette valeur, des exigences uniformes doivent être définies. Les programmes de formation et d’études indiquent, de la même façon pour tous, les résultats attendus ainsi que les critères d’évaluation des apprentissages. Sur la base de ces références uniformes, il est possible de se conformer à la valeur d’égalité, tant dans la façon de former les élèves que dans le jugement porté sur leurs apprentissages. Cependant, appliquer un traitement égalitaire n’assure pas complètement la justice de l’évaluation. Il faut aussi assurer aux élèves un traitement équitable. (Politique d’évaluation des apprentissages, MELS, 2003, page 9)

L’équité
L’équité implique que l’on tient compte, dans les pratiques d’évaluation, des caractéristiques individuelles ou communes à certains groupes, afin d’éviter que, par l’évaluation, l’école ne contribue à accroître les différences existantes. On doit se garder d’introduire des biais de quelque nature que ce soit qui mèneraient à avantager ou à désavantager certains élèves. (Politique d’évaluation des apprentissages, MELS, 2003, page 9)

La cohérence
La cohérence oblige avant tout à inscrire l’évaluation des apprentissages en fonction de la mission de l’école qui est d’instruire, de socialiser et de qualifier. La cohérence suppose aussi que l’évaluation est en relation directe avec l’apprentissage et avec les programme qui l’encadre. Il est donc essentiel de tenir compte, dans chacun des secteurs, des éléments que contiennent les programmes de formation et d’études, notamment les compétences et les connaissances, les résultats attendus et les critères d’évaluation. De plus, la cohérence suppose qu’il y a toujours un rapport étroit entre ce qui est évalué et ce qui a fait l’objet d’apprentissage. En ce sens, le respect de la cohérence permet d’assurer la validité de l’évaluation.

Pour les élèves ayant des besoins particuliers, le respect de cette valeur signifie aussi que l’évaluation des apprentissages prend appui sur le plan d’intervention. (Politique d’évaluation des apprentissages, MELS, 2003, page 10)

La rigueur
La rigueur se traduit par une évaluation soucieuse d’exactitude et de précision. Elle est soutenue par une démarche formelle ou informelle, selon les situations. L’utilisation d’une instrumentation de qualité pour la collecte des données sur l’apprentissage et pour leur interprétation contribue à assurer la fidélité de l’évaluation. Il est essentiel que les informations recueillies soient pertinentes et suffisantes si l’on veut se prononcer sur les apprentissages des élèves. Une évaluation rigoureuse doit conduire à poser les jugements les plus justes possibles afin de prendre des décisions et de mener des actions qui vont servir à faire progresser l’élève, à l’orienter dans son cheminement scolaire et à reconnaître officiellement ses apprentissages. (Politique d’évaluation des apprentissages, MELS, 2003, page 11)

La transparence
La transparence en évaluation est nécessaire dans la mesure où elle contribue à asseoir la crédibilité de l’ensemble du système éducatif auprès de la société. C’est pourquoi les intentions ministérielles en évaluation des apprentissages et les mécanismes qui permettent de les rendre opérationnelles doivent être connus. De plus, le Ministère publie les résultats obtenus aux épreuves uniques pour chacune des cohortes d’élèves de la formation générale des jeunes.

La transparence suppose aussi que les normes et les modalités d’évaluation soient connues et comprises de tous. Il est essentiel que l’élève sache ce sur quoi il sera évalué, ce qu’on attend de lui, et qu’il comprenne les jugements et les décisions qui le concernent. Dans une perspective d’aide à l’apprentissage, il est important de lui donner une rétroaction pertinente et claire sur ses apprentissages. (Politique d’évaluation des apprentissages, MELS, 2003, page 11)

 
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